Le cycle de négociations sur le temps de travail s'est conclu sur un échec au Palais du Luxembourg. Refusant de subir les conséquences des contractions budgétaires, les collaborateurs parlementaires de droite et de gauche se mobilisent sur des revendications salariales convergentes.
Selon les pointages du PDG du groupe LVMH au sein de l'Académie des sciences morales et politiques, cinq à six membres seulement s'opposent à son élection au Quai Conti. Ces derniers, plutôt d'inspiration chrétienne, n'ont toutefois pas su faire émerger de candidatures alternatives.
La présidente de la Commission souhaite reprendre en main les 392 milliards d'euros dédiés aux fonds de cohésion, en les négociant auprès des États plutôt qu'avec les régions. À Bruxelles, les collectivités françaises organisent la résistance.
Jean-Jacques Guiony et Alexandre Arnault, prochains PDG et directeur général délégué de la filiale vins et spiritueux de LVMH, vont devoir retravailler les prix, le portefeuille de marques et la gouvernance de cette branche aux 6,6 milliards d'euros de chiffre d'affaires. Ils forment pour cela un duo très complémentaire.
Alexandre, le premier fils de Bernard Arnault et d'Hélène Mercier, avait postulé pour la direction de Celine avant de se rabattre sur Moët Hennessy. Son nouveau poste, en duo avec Jean-Jacques Guiony, directeur financier du groupe depuis vingt ans, ravive la rivalité avec son frère, Frédéric Arnault, et révèle le destin incertain de hauts cadres dirigeants.
Dans un courrier daté du 13 novembre, l'Union pour la réparation des actionnaires d'Atos appelle le secrétaire général du gendarme financier à plus de fermeté. Une lettre a aussi été adressée à la Haute Autorité de l'audit.
L'avocate continue de poursuivre l'ex-PDG de Casino, qu'elle accuse de longue date d'avoir produit des informations trompeuses à destination des marchés. Son cabinet Vermeille & Co a été mandaté par des investisseurs particuliers qui s'estiment lésés. Jean-Charles Naouri, déjà rattrapé par l'AMF et le PNF, se dérobe pour gagner du temps.
Parmi les futurs membres des instances de gouvernance de Canal+ et Havas, plusieurs profils bénéficient de la qualification d'indépendant en dépit d'une proximité évidente et parfois ancienne avec le groupe.
Pour prendre la succession de Christopher Baldelli à la présidence de la chaîne, une quinzaine de personnes se sont manifestées auprès des sénateurs. Mais seulement cinq dossiers devraient retenir l'attention du bureau.