Feuilleton
Le sort du groupe Atos entre les mains de ses créanciers
Après le désistement du consortium emmené par David Layani en juin, l'avenir d'Atos est désormais entre les mains de ses créanciers bancaires et obligataires, appelés à restructurer seuls le groupe au bord de la faillite. Décidé en 2022, le plan de scission avorté aura coûté 700 millions d'euros en deux ans. Jean-Pierre Mustier, le président du géant informatique – qui a trop longtemps sacrifié ses marges –, doit urgemment engranger de nouveaux contrats pour sauver le groupe. Il devra également composer avec l'État, qui veut prendre la main sur toutes les activités stratégiques logées dans Eviden, avec la participation d'industriels comme Thales et Dassault, positionnés pour reprendre certains actifs.