Sa capacité à organiser ses réseaux a joué un rôle essentiel dans la victoire du 6 mai. De Francois Mitterrand, François Hollande a retenu l'efficacité des groupes de proches et de soutiens qui travaillent en parallèle. Ce cloisonnement lui a permis, pendant toute la campagne présidentielle, de n'être entre les mains d'aucun clan et de conserver sa liberté de choix. D'autant que de ses années à la tête du Parti socialiste comme premier secrétaire (1997 à 2008), il conserve l'aptitude à faire cohabiter des écuries concurrentes.
Pour autant, François Hollande préfère travailler avec des fidèles, avec qui il a pu construire une vraie relation de confiance. Le nouveau président sait qu'il va devoir affronter des tempêtes ; il veut pouvoir s'appuyer sur de véritables proches au long de son quinquennat. Si ses alliés politiques, comme l'ancien strauss-kahnien Pierre Moscovici, ont intégré le gouvernement composé par l'ancien patron des députés PS Jean-Marc Ayrault, son compagnon de route depuis 1997, cette équipe dirigeante fait la part belle à ses amis de trente ans, comme Michel Sapin et Stéphane Le Foll. De même, à l'Elysée, François Hollande a fait appel à ses anciens camarades de la promotion Voltaire à l'ENA, comme le préfet Pierre-René Lemas et Sylvie Hubac. Cette équipe est renforcée par de jeunes experts au profil très "deuxième gauche", rappelant l'époque des Transcourants dans les années 80, dont François Hollande était le meneur.
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